Tuesday, 22 April 2008
My name is Sunday
I hate Sundays. Yeah, I know, today isn't Sunday, but as Chuchupe explained in Pantaleón y las Visitadoras, there's no need to be on Sunday to hate them. It's a cordial hatred, don't think that I'm pissed off when I wake up on Sunday, not at all. It's not their fault. The thing is I have found this song, that expresses exactly my feeling for the day...
Je me souviens, ça commençait comme ça
D'abord un peu perdu, par les cloches réveillé
Où suis-je, quelle heure est-il, est-ce qu'on travaille ou pas ?
Alors du bout des draps,se laisser retomber
L'odeur du pain grillé se glissa sous la porte
Un soleil arrogant semblant forcer les vitres
Aujourd'hui est une journée morte
La moitié déjà commencée, il va falloir faire vite
Dehors, les magasins fermés, ruelles de western
Donnent au quartier des allures de ville fantôme
Une botte de foin qui roule, balayée par le vent
Il manquerait plus qu' l'harmonica, lancinante Ennio Morricone
Dis-moi dimanche, les deux mains dans les manches
Pourquoi je garde au fond du ventre une boule ?
Dis-moi vieille branche, gardien de mes nuits blanches
Pourquoi ma gorge se noue quand j'éteins l'ampoule ?
Je me souviens ça continuait ainsi
Qu'est-ce que j'ai bien pu faire de cette deuxième chaussette ?
En route vers le dominical, déjeuner d'un siècle en famille
Endimanché des pieds jusqu'à la tête
Pendant la promenade digestive, à shooter dans les feuilles
Où l'on déambule tête baissée, dans l'ombre du lundi
Faites coucou à mamie, restez sur le seuil
On va pas traîner, j'aime pas conduire de nuit
Dis-moi dimanche, les deux mains dans les manches
Pourquoi je garde au fond du ventre une boule ?
Dis-moi vieille branche, gardien de mes nuits blanches
Pourquoi ma gorge se noue quand j'éteins l'ampoule ?
Je me souviens ça finissait comme ça
Le chat en napperon sur le radiateur
Vautré sur la moquette, devant le petit écran
Goutter aux dernières secondes du week-end qui se meurt
Je garde en mémoire le rituel du film du soir
De mon père qui riait à gorge déployée
Du grand blond, de sa chaussure noire
Allez mon grand, il est tard, va vite te coucher
Dis-moi dimanche, les deux mains dans les manches
Pourquoi je garde au fond du ventre une boule ?
Dis-moi vieille branche, gardien de mes nuits blanches
Pourquoi ma gorge se noue quand j'éteins l'ampoule ?
Aldebert - Dis moi Dimanche
This long weekend has been the word weekend. So many words... I hope they are not already lost in the blue. Or maybe I hope exactly that, so that they cannot come back around me, so I can have always new words around. And words are traitors, they don't allow you to manipulate them: now I'd love to describe the inner peace that I feel watching the breeze gently move the curtains. But I can't, because words lie like an unfinished gesture.
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